La newsletter Biocoop

Restez informé de nos promotions, actualités et événements en magasin

inscrivez-vous
01 39 44 73 90
logo Biocoop
Biocoop Pleinchamp dans la ville
Mes courses en ligne

Moins de viande ? Focus sur la grande famille végétarienne

Moins de viande ? Focus sur la grande famille végétarienne

Le 17/03/2017

“Végétariens”, “végétaliens”, “vegans”, “flexitariens”,... Mais qui sont-ils?
Tout un vocabulaire et tout un monde, pour autant de façons différentes de se nourrir.
Parce que manger moins de viande ne nous oriente pas forcément vers un choix unique et contraignant, mais bien vers une multitude de possibilités !

Souvent mal connu et résumé à tort en une formule unique, le végétarisme revêt de multiples variantes, des formes les plus douces aux plus radicales. Chacun peut y trouver son compte selon ses souhaits et nous aurions tort de nous arrêter au clivage simpliste entre les consommateurs de viande et les autres.

Au sein de la grande famille végétarienne, il s’agit en effet de différencier plusieurs tendances, chacune basée sur un régime alimentaire particulier :

  • Flexivoriste, Flexitarien :

Ce néologisme désigne des végétariens, carnivores occasionnels, qui adoptent une certaine flexibilité dans leurs pratiques alimentaires en fonction des circonstances et de leurs souhaits.

Forme douce de végétarisme qui permet de conserver une dimension de liberté dans ses repas, et une socialisation plus facile :
-on accepte la viande si l’occasion se présente chez des amis,
-on commande en de rares occasions une bonne viande de qualité au restaurant, ou à la boucherie bio locale,
-on tolère l’exception pour les fêtes en famille, etc…

Les flexitariens partagent généralement les préoccupations des végétariens et végétaliens, à savoir le souhait d’un traitement plus juste des animaux, des préoccupations environnementales, la conscience des excès de consommation tant sur la planète que pour notre santé.

Avec la volonté de moindres contraintes alimentaires ou sociales, on s’écarte ici clairement d’une approche rigide et exclusive. Le mode alimentaire vise plutôt au semi-végétarisme, à consommer moins de viande et de poisson, à revoir ses portions et fréquences sans pour autant y renoncer totalement.

Le flexitarisme, ce n’est pas une règle fixe mais la volonté de passer de la surabondance alimentaire à une alimentation plus qualitative”, selon Damien Galtier, diététicien. “Alors plutôt que d’acheter de la viande issue d’un élevage intensif au supermarché, on va acheter une seule fois dans la semaine une excellente pièce d’origine bio chez le boucher”.

  • Végétarien :

Les végétariens (selon la définition classique française) renvoient au groupe excluant toute chair animale de leur alimentation. La viande est refusée pour diverses raisons qui représentent différents types de végétariens :
-défense de la cause animale et refus de leur exploitation ou des modes de production, critique de l’élevage et de l’abattage,
-revendication de l’impact sur la santé et prévention de certains risques : cholestérol, diabète, maladies cardio-vasculaires...,
-engagement environnemental et promotion d’une consommation responsable : l’élevage étant responsable d’une haute émission de gaz à effet de serre sur la planète, déforestation et gabegie d’eau,
-respect de préceptes religieux, éthiques ou philosophiques,
-préférence alimentaire naturelle pour les légumes, céréales, légumineuses, aux saveurs oubliées : rutabagas, lentilles corail, quinoa, millet, épeautre,...

Parmi tous ces profils de végétariens, la compréhension est d’autre part plus ou moins large sur ce qui relève de “l’animal”, terrestre ou marin :
-Les pesco-végétariens notamment se nourrissent parfois de poissons et fruits de mer. Ils sont donc sur un régime qui exclut la chair animale sauf les produits de la pêche.

A noter que dans d’autres pays, comme l’Inde, ces définitions varient. La compréhension française est issue du végétarisme occidental classique, dont les pratiquants étaient autrefois appelés “pythagoréens/pythagoriciens”.  La référence nous tourne vers le philosophe Pythagore, qui prônait le régime végétarien en tant que contestation politique, philosophique et sociale à son époque, condamnant le banquet sacrificiel et la séparation entre une nourriture réservée aux dieux et une nourriture humaine avec peu de viande.

Le végétarisme indien, quant à lui, ou “lacto-végétarisme” autorise la consommation de produits laitiers mais exclut les oeufs. Notons que l’Inde est le pays dans lequel le végétarisme est le plus pratiqué au monde, avec un message fort à ce sujet porté par le Mahatma Gandhi !

  • Végétalien :

Le végétalisme n’inclut que les végétaux, de sorte que l’exclusion alimentaire s’étend à tous les sous-produits animaux, non seulement la viande, les oeufs et le lait mais aussi le fromage ou le miel par exemple. La caséine est également concernée, protéine majoritaire du lait de vache, utilisée pour fixer certaines pâtes fromagères.

Nutritionnellement sur ce régime, il devient indispensable de surveiller ses apports alimentaires, afin de ne pas subir de carences (fer, acides aminés, notamment). On compose son alimentation avec : céréales, protéines végétales, légumineuses, fruits secs, oléagineux..., en prenant soin aux associations et aux quantités des denrées.

  • Végan :

Au-delà du régime alimentaire végétalien strict, on se tourne également vers une philosophie et un mode de vie qui refuse l’utilisation des produits d’origine animale, autres qu'alimentaires : cosmétiques testés sur les animaux, laine, cuir, fourrure …

La défense de la cause animale prend davantage d’ampleur et se vit au quotidien, en complément des exigences alimentaires.

  • Végétalisme et Fruitarisme, Crudivorisme, :

Sur les modèles plus extrêmes, certains font le choix de ne consommer que des végétaux frais ou fruits et légumes, de ne manger que du cru sans aucune cuisson (régime paléo), etc..

Attention aux dérives et aux dangers que ceci peut représenter : malnutrition, carences nutritionnelles, isolement social...

Certains régimes sont considérés comme de l’orthorexie (volonté obsessionnelle d’ingérer une nourriture parfaite, et rejet systématique des aliments perçus comme malsains) et peuvent alors demander suivi, soins et prise en charge médicale.

Retour